Parce qu’elle combat les inégalités depuis toujours et qu’elle s’engage sur les sujets de société
la MGEN a souhaité être partie prenante du débat sur la fin de vie.
L’ensemble du réseau militant a ainsi été mobilisé en 2022 pour aboutir à un manifeste, présenté lors des Assemblées générales de 2022.
Dès l’automne 2022, des travaux ont été engagés pour faire évoluer ses accompagnements sur la fin de vie à destination des adhérents.
MGEN a aussi été initiatrice du Pacte progressiste Fin de vie, qui regroupe des organisations d’horizons divers, partageant un même souhait de faire évoluer la loi.
le Choix, citoyens pour la mort choisie, a adhéré au Pacte progressiste, avec de nombreuses associations laïques et l'admd, qui demande un minimum consensuel pour la prochaine loi de santé
Nous voudrions davantage, en particulier pour la sédation terminale (demandée ou non par le patient) qui ne doit pas attendre les 2 ou 3 derniers jours de la vie pour faire cesser les souffrances.
Pourquoi faire souffrir pendant 6 mois ou plus? est-ce nécessaire? lorsque la personne dit qu'elle veut mourir... ou lorsqu'elle a demandé de l'aide dans ses directives anticipées?
Nous voudrions que tous les médecins pratiquent les soins palliatifs comme il était prévu par la circulaire Laroque dès 1986... jamais appliquée!
Nous voudrions aussi une plus large étendue d'accès au droit de mourir selon son choix :
pas seulement pour des maladies dites graves car considérées comme mortelles à plus ou moins longue échéance, mais pour toutes souffrances incurables, liées à un état de santé très mauvais...
pas limitée aux adultes... les jeunes devraient ils souffrir davantage?
pas interdite aux malades mentaux pour lesquels on n'a trouvé aucune solution depuis 10 ans?
la souffrance serait-elle une obligation avant de mourir dans notre pays?
d'autres pays l'ont expérimenté avant nous, pourquoi refuse-t-on de tenir compte de leurs expériences?
Lorsque des soignants de la SFAP (association privée sectaire) , travaillant en hopital souvent privé, disent qu'ils soulagent toutes les souffrances, c'est faux car impossible tout simplement.
Qu'ils améliorent les conditions de la fin de vie pour certains, je n'en doute pas, mais le simple fait qu'ils interdisent de demander une mort délivrance font que certaines personnes refusent d'aller avec eux.