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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

LA CAMPAGNE DE LA SFAP CONTRE LE CHANGEMENT DE LOI ET LA LIBERTÉ DES CITOYENS SE POURSUIT ! QUI LA FINANCE ?

1er JUILLET SLDJ la sélection du jour - Louis Daufresne

https://www.laselectiondujour.com/film-30-vivants-change-regard-fin-n1941

QUI A FINANCE CETTE NOUVELLE CAMPAGNE CONTRE LA LIBERTE DE PENSER DIFFEREMMENT DES RELIGIEUX ?

  • La Fondation Lejeune ? oui, elle le clame !

    c'est elle qui a payé tous les procès des parents Lambert... 10 ans à 10000€ par an... )

  • les associations militantes pro-vie ? Oui , elles le disent...

UNE CLINIQUE PRIVÉE TRÈS CATHOLIQUE : Sainte-Élisabeth appartient à l’association de l’Œuvre du Calvaire fondée à Lyon par Jeanne Garnier, la « mère Térésa » du XIXe siècle – qui ramassait les femmes mourant dans la rue. Son action marque l’essor des soins palliatifs ; son esprit guide encore les gestes d’un personnel dévoué.

UN NOUVEAU FILM : «  30 VIVANTS »  pas de zèle militant! faux!

LE SIMPLE FAIT DE FAIRE UN TEL FILM EST UN ACTE MILITANT (TRÈS CATHOLIQUE, ENCORE ! )

CONTRE LE DROIT ET LA LIBERTE DE CHOISIR SA MORT !

le film : 27 minutes, raconte l’histoire d’une rencontre entre Alban de Châteauvieux, artiste-peintre, et les résidents de la clinique Sainte-Élisabeth, à Marseille, spécialisée dans les soins palliatifs et dans l’accompagnement du grand handicap.

Un film neutre montrerait à la fois ceux qui veulent vivre jusqu'au bout leur agonie, très respectable ET ceux qui demandent au contraire à mourir plus vite, tout aussi respectables :

voir le film de François Damas, « les mots de la fin » médecin belge qui aide à mourir certaines personnes y compris françaises. (vous le trouverez, du moins des extraits sur youtube)

« La clinique Sainte-Élisabeth, assistée par l’Institut Éthique et Politique (IEP), organisait le 28 juin à Paris VIIIe une soirée événement où le public en salle et en ligne put assister à la projection de 30 Vivants ainsi qu’à plusieurs tables rondes, en présence de l’éthicien Emmanuel Hirsch, du juriste Erwan Le Morhedec et du Dr Ségolène Perruchio, vice-présidente de SFAP (Société française d’accompagnement et de soins palliatifs), tous trois dialoguant avec Alban de Châteauvieux et le Dr Hubert Besson. 

QUE DU « BEAU MONDE » QUI MILITE CONTRE LE DROIT DE CHOISIR SA FAÇON DE MOURIR ? Pourquoi ces gens là se croient supérieurs aux autres ?

La clinique Sainte-Élisabeth (médecin chef des SP Hubert Besson) met à disposition sur son site du matériel et un argumentaire pour que chacun, là où il est, organise des « projections citoyennes », en salle ou chez lui, et que 30 Vivants fasse vivre un débat que

les politiques ont du mal à saisir dans sa complexité. »

Les citoyens de la Convention Citoyenne seraient-ils des imbéciles ?

Les politiques qui ne les suivent pas dans leur pensée très catholique aussi ?

Quelques clichés habituels :

« La fin de vie, c’est encore la vie ». Nul n'en doute !

« celle-ci mérite d’être vécue jusqu’au bout. » Pourquoi ? Çà dépend des cas...

Interdit de tuer, c'est la loi, qui ne changera pas !

Ce n'est pas interdiction d'aider à mourir : la demande d'aide à mourir vient du mauvais état de santé, devenu insupportable, pas du médecin, ni même du malade... qui préférerait vivre en bonne santé !

Interdire le suicide : NON / Obliger à poursuivre une vie de souffrances : NON

C'EST POURTANT LA CHARTE DE LA SFAP :

on suppose a priori que si un mourant dit qu'il veut mourir, c'est faux, il désire seulement qu'on le cajole... :

Hubert Besson :  « Il y a toujours un désir de vivre derrière le désir de mourir » .

« Ce qui doit prévaloir, c’est la relation que le patient entretient avec le soignant, lequel est plus prompt à interpréter ce que le patient désire vraiment. »

Interpréter, c'est falsifier ! Pourquoi ne pas écouter ? Tout simplement.

Le désir de mourir : c'est parce qu'on est déjà en train de mourir et qu'on préfère activer les choses, ne pas vivre une lente agonie … Bien sûr tout le monde préférerait vivre en bonne santé, mais quand la fin approche on sait bien que c'est sans retour.

Henri Besson : ce ne sont pas les malades en fin de vie qui demandent l’euthanasie mais ceux atteints de maladies graves. … ce sont les mêmes ! La fin de la vie, ce n'est pas seulement les 3 derniers jours d'agonie. Elle s'étale souvent sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois ou même années... La maladie grave annonce la fin de la vie ! C'est une évidence !

alors évidemment les malades qui dépendent des soignants se taisent par peur de représailles... (je l'ai entendu si souvent... c'est pratiqué!) mais aussi :

les personnes qui ont prévu de mourir plus vite le jour où leur vie deviendra intenable, si çà arrive, refusent d'aller dans ces centres privés catholiques de la SFAP

« L’opinion ignore la culture palliative, sa créativité, son humanité, sa technicité. »

NON pourquoi supposer les gens ignares ?

« Si la loi crée un nouveau droit – celui de tuer et de se tuer » : JAMAIS !

le droit de se tuer on l'a déjà ! Le suicide n'est pas interdit.

le droit de tuer : JAMAIS !

DANS L'AIDE MEDICALE POUR MOURIR EN DOUCEUR

  • PASSIVE : SÉDATIONS partielles ou terminale

    ou

  • ACTIVE : MORT VOLONTAIRE PROGRAMMÉE- ,

il ne s'agit pas de tuer un malade mais de répondre à sa demande de mourir un peu plus vite et sans souffrances, alors qu'il va mourir bientôt (dans plusieurs semaines ou mois voire années pour certaines maladies dégénératives très lentes)

C'EST L'INTENTION DU MALADE DE METTRE FIN À SES JOURS : C'est une forme de suicide.

UN MÉDECIN DOIT POUVOIR AIDER À CE SUICIDE PAR COMPASSION ET HUMANITÉ.

Nul médecin n'y sera obligé (clause de conscience)

« que restera-t-il des soins palliatifs ? » : TOUT ! son essence même !

Le soin dit palliatif : un mot savant pour dire qu'on soulage au mieux les souffrances physiques et morales, particulièrement en fin de vie quand plus aucun traitement curatif n'est envisageable raisonnablement

le soin palliatif est en réalité la base de toute médecine, pour tous les patients, tout au long de la vie :

C'est seulement un traitement antidouleur assorti d'un regard sur le malade comme une personne entière ! Dans son environnement social et familial.

Les traitements anti douleur çà ne fonctionne pas toujours, effets secondaires parfois pires que le mal

Quant au soulagement des souffrances morales il est très difficile : il vient principalement du fait de se voir mourir a petit feu , alors on voudrait que çà aille plus vite,

  • soit par sédation finale mais bien avant les 3 derniers jours,

  • soit par aide active à mourir pour une mort préparée avec ses proches et le médecin qui l'accepte, programmée (demande certes marginale : maxi 5% au Canada... mais qui doit être respectée par compassion et humanité)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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