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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

paradoxe : ceux qui refusent le projet de légaliser l'aide active à mourir sont ceux qui ne voudront pas la demander, donc ne seront pas concernés.

La campagne de la SFAP continue ses attaques contre le projet de permettre certaines aides à mourir dans certains cas,

tout est bon... un cas particulier et on veut en faire une généralité...

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/fin-de-vie-aucun-bien-portant-ne-peut-se-mettre-a-notre-place-nous-qui-sommes-malades-20230629

Beaucoup de bien portants savent ce que c'est qu'être très malade, par eux mêmes (ils sont guéris) ou par leurs proches.

Tous les malades ne réagissent pas comme cette dame.

Elle a bien sûr le droit de préférer prolonger sa vie, même avec des souffrances,

                             et la nouvelle loi ne changera rien à cela.

Mais d'autres préfèrent abréger leurs souffrances et mourir un peu plus vite et voudraient que la médecine puisse les aider (comme autrefois).

C'est pour cela que LA LOI DOIT CHANGER POUR RESPECTER ENFIN LE CHOIX DE CHACUN.E,

donc RETIRER À LA MÉDECINE

LE DROIT DE DÉCIDER DE NOS VIES ET DE NOTRE MORT À NOTRE PLACE, DE PENSER A NOTRE PLACE...

CE QUE LA LOI ACTUELLE DE SANTÉ EN FRANCE ENCOURAGE en laissant toute puissance aux médecins:

- Vous avez écrit que vous refusez une réanimation :

                 vous l'aurez quand même ! Tant pis, on lira vos directives après...

- Vous avez précisé les limites acceptables pour vous et votre vie, vous avez écrit vos volontés pour votre fin de vie :

                  le médecin peut ne pas en tenir compte et faire le contraire,

                 il lui suffit de dire que vos directives sont inappropriées ! (aucun critère pour cela)

POURQUOI ON N'ENTEND JAMAIS PARLER DE CETTE RÉALITÉ ?

extraits : Je suis malade et ne me sens pas représentée par les 184 citoyens de la convention fin de vie » regrette Edwige Mouttou. « Pourquoi ? Parce qu’ils sont majoritairement bien portants » relève-t-elle.

Mais nul n'a prétendu que la Convention Citoyenne représentait cette dame... qui se prend pour le centre du monde ? Qui pense que tout le monde est comme elle ? Eh bien non.

Par contre la Convention Citoyenne représente bien la société française,

avec ses divergences naturelles entre

  • ceux qui préfèrent obéir aux médecins et prolonger leur vie au maximum, souvent religieux et/ ou traditionnels et

  • ceux qui veulent décider eux-mêmes pour leur vie leur santé et leur mort, plus souvent athées, qui veulent donc le changement de la loi actuelle : une loi scandaleuse qui permet qu'un médecin puisse décider de leur vie à leur place : car c'est de cela qu'il s'agit d'abord, même si très peu de personnes en parlent ! .

Les médecins de la SFAP et de l'Ordre des médecins qui se permettent de parler au nom de malades qu'ils n'ont jamais vus sont également des bien portants

les médecins de la SFAP voient environ 8% de mourants (13,6% de mourants en soins palliatifs institués, dont tous les médecins n'adhèrent pas aux idées rétro de la SFAP, heureusement)

donc ces médecins ignorent 92% des mourants! mais ils n'hésitent pas à parler à leur place!

Comme elle le rappelle : l’ancien Président, François Mitterrand, mettait déjà en garde : « le jour où une loi donnera à un médecin le droit d’abréger la vie, nous entrerons dans une forme de barbarie ». « On fera pression sur les personnes âgées pour qu’elles aient l’élégance de demander la mort et de ne pas peser »

Mauvais exemple : tout le monde sait que François Mitterrand a demandé à être aidé à mourir et l'a été ! (bien sûr clandestinement!) : lui le pouvait mais tant pis pour les autres... comme nombre de puissants...

En légiférant (entendez en autorisant l'aide médicale à mourir pour ceux qui la demandent ) ,

la société fait le choix d’aider à mourir et non d’aider à vivre :

C'EST FAUX ET C'EST MÊME L'INVERSE !

On a constaté dans tous les pays qui ont déjà légiféré (plus de 20 ans d'expérience) que

le fait qu'un malade sache qu'il pourra être aidé à mourir lui donne le courage de vivre un peu plus longtemps !

ce qui fait que souvent lorsqu'un malade demande une aide et que le feu vert lui est donné,

il ne se presse pas de fixer une date et il meurt naturellement avant,

mais ses derniers moments de vie n'ont plus l'angoisse des souffrances non soulagées...

et la préparation de sa mort avec ses proches aident ceux ci dans leur deuil.

 

Dans les pays qui ont autorisé la mort choisie, moins de 5% des mourants meurent avec une aide médicale... cela reste très marginal, même après 20 ans d'usage!

 

 

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