5 Juillet 2023
https://www.senat.fr/notice-rapport/2022/r22-795-notice.html
reprend l'avis des 3 sénatrices, 2 opposantes et 1 Mme Meunier qui est pour que la loi change !
Elles sont toutes contre la méthode de Macron...
(déjà vu dans la revue de presse de juin)
une note optimiste pour nous :
Mme Michelle Meunier a toutefois fait état d'une position divergente,
considérant qu'une aide active à mourir aux critères d'accès raisonnablement stricts est éthiquement possible et complémentaire à une offre élargie de soins palliatifs.
Michelle Meunier, dans la continuité de son rapport sur la proposition de loi « visant à établir
le droit à mourir dans la dignité », considère que la loi actuelle ne permet pas de répondre à
l’ensemble des situations de souffrance identifiées.
Parmi ces situations, on peut citer les maladies neurodégénératives particulièrement graves, telles que la sclérose latérale amyotrophique (SLA), les états pauci-relationnels stables et les maladies
neurodégénératives susceptibles d’occasionner des troubles cognitifs lourds affectant
gravement l’autonomie de la personne, telles que la maladie d’Alzheimer ou certaines
démences. Dans le premier comme le dernier cas, ces pathologies peuvent générer des
souffrances existentielles chez les patients notamment au regard de la perte d’autonomie.
« Je fais le même constat de la nécessité de développer les soins palliatifs pour les rendre accessibles à tous et partout, ce qui est encore loin d’être le cas », convient-elle.
« En revanche, les craintes et les inquiétudes exprimées par mes collègues me paraissent non fondées.
Laisser croire, par exemple, que l’on pourrait demain euthanasier des personnes pour faire des économies me paraît une élucubration. Un chiffon rouge que l’on agite pour faire peur », réagit-elle.
Pour marquer sa différence, l’élue a eu libre cours d’ajouter une partie en fin de rapport où elle expose ses arguments en faveur d’une « ouverture d’un droit à mourir dans la dignité » :
« Je sais que cette position de la gauche sénatoriale est minoritaire. Cela n’empêchera pas mon groupe de représenter dès l’automne une proposition de loi sans attendre un projet gouvernemental mal engagé », promet-elle.