15 Novembre 2023
tout le monde le sait et cela a déjà été étudiée depuis longtemps par les juristes.
« La seule façon de maintenir une cohérence d’ensemble sera de fixer des critères légaux qui encadreront strictement ce droit. » C'est évident et c'est prévu.
Marie Grosset gonfle artificiellement les difficultés des modifications nécessaires pour mettre les lois en accord avec ce changement,
Ce qui ne modifiera pas le fait que la mort, si elle est choisie, sera plus douce. Simple constatation de ce qui se passe ailleurs.
Nécessité de modifier la loi de non assistance à personne en danger (sous entendu de mort), en tenant compte des circonstances particulières de la fin de vie : les jurisprudences sur les procès intentés pour aide au suicide pour supprimer les souffrances de la fin de la vie ont toutes abouties à des acquittements : mettons donc la loi en accord avec les jurisprudences. Pas si compliqué que çà.
Modifier dans notre droit le fait que la vie n'est pas toujours la priorité absolue, correspond à la réalité tout simplement : dans certaines circonstances, mourir est préférable pour le malade mourant qui souffre. Vivre est un droit, contraindre quelqu'un à survivre de force ne doit pas en être un.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/12/fin-de-vie-mesure-t-on-le-risque-d-ouvrir-le-chantier-vertigineux-de-la-legitimite-de-la-demande-d-acceder-a-la-mort_6199687_3232.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=mail
Tribune : Marie Grosset est juriste spécialisée dans les questions bioéthiques et enseigne le droit de la santé à Sciences Po Paris. Elle a été pendant plusieurs années membre du comité d’éthique de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). "Loin de la mort douce promise, à l’abri du tumulte extérieur et des incertitudes, la création d’un droit à l’aide au suicide pourrait engendrer une multitude de situations problématiques, souligne, dans une tribune au « Monde », la juriste Marie Grosset. Débattre avec acuité du droit au suicide assisté nécessite d’avoir à l’esprit « les effets secondaires » qu’entraînera ce changement dans le rapport de notre société à la vie, à l’autre et à l’intime."