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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

quel que soit le mode d'aide au malade qui demande une mort douce plus rapide la responsabilité du médecin est la même, mais ce n'est pas celle de la mort qui vient du mauvais état de santé de la personne qui va mourir qu'on l'y aide ou pas, il s'agit de le délivrer de ses souffrances

Le sénateur Bernard Jomier, ancien médecin généraliste...

https://www.youtube.com/watch?v=dHUewgsDIkw

Envoyait-il ses patients mal en point à l'hôpital pour se décharger sur eux ? Comme la plupart des généralistes... ..

Donnait-il des soins palliatifs à ses patients sans les pousser à l'hôpital ?

Il se dit opposé à l'aide active à mourir mais tolérant pour l'aide au suicide...

pensée irrationnelle, totalement illogique,

qui pousse au suicide, et à une mort très anticipée :

inégalités entre les mourants encore capables qui pourront être assistés

et les incapables dans un état de santé pire qui ne pourront pas être aidés …

le médecin qui aide en Belgique : euthanasie , ne donne pas la mort,

c'est la les maladies qui tuent le patient, rien d'autre,

le médecin se contente de l'accélérer si le patient le demande...et seulement dans ce cas,

L'INTENTION DE LA MORT EST CELLE DU PATIENT, PAS CELLE DU MÉDECIN

1) accepter le suicide assisté et refuser l'aide active à mourir (euthanasie)

c'est creuser les inégalités et les discriminations entre malades :

pour agir avec le suicide assisté, il faut que le malade puisse le faire,

ce qui n'est pas si souvent le cas en Belgique par exemple :

donc ceux qui ne pourront pas agir pour leur suicide se verront condamner à souffrir avant leur mort...

2) refuser l'aide active à mourir, c'est obliger les malades à raccourcir leur vie plus que nécessaire peut-être, puisque ils devront se dépêcher de demander le suicide assisté avant de ne plus pouvoir le faire:

on les pousse au suicide !

3) troisième point :

c'est une HYPOCRISIE totale de vouloir faire croire que le médecin agit différemment selon qu'il aide le malade à mourir

  • par une sédation continue jusqu'au décès,

  • par accompagnement au suicide, ou

  • par aide active à mourir :

DANS LES 3 CAS, LE RESPONSABLE DE LA MORT EST LE MALADE

qui ne demande que une mort plus rapide, la mort étant déjà en route,

MAIS

dans les 3 cas, c'est le médecin qui donne le feu vert en acceptant la demande ,

dans les 3 cas le médecin rédige l'ordonnance et va chercher le produit utile,

le médecin est actif tout autant dans les 3 cas :

  • pas de sédation terminale sans surveillance médicale,

  • pas d'aide active à mourir sans geste médical,

  • pas de suicide assisté si le médecin n'intervient pas pour donner le produit utile...

la responsabilité du médecin est exactement la même ...

on voudrait nous convaincre d'une différence là où il n'y en a pas,

au niveau de l'intention et du travail médical préalable indispensable .

 

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