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www.jacqueline.salenson.fr

fin de vie : droit à la mort volontaire accompagnée par un médecin pour que les lois permettent enfin aux médecins de RESPECTER les volontés de tous les citoyens quant à leur vie, leur santé, leur mort, exprimées dans leurs DIRECTIVES ANTICIPEES avec leur PERSONNE DE CONFIANCE nommée par écrit, Y COMPRIS en cas de DEMANDE D'IVV = interruption volontaire de vie , lorsque la mort s'annonce

nous voulons que M Macron laisse Parlement et Sénat faire leur travail pour une nouvelle loi de santé qui autorisera euthanasie et suicide assisté et permettra des sédations terminales à la demande sans attendre les derniers jours d'agonie et sans les faire durer plus de 36h

Mme Salenson Jacqueline 78 ans.

Militante depuis 2018 avec l'association le Choix, citoyens pour la mort choisie : https://choisirmafindevie.org/

Adhérente Ultime liberté depuis 2016: http://ultimeliberte.net/

Militante au sein de l'admd de 2004 à 2016.

mon blog perso sur les fins de vie : http://www.jacquelinesalenson.com

militante pour que chacun.e puisse décider de sa fin de vie et y être aidé par la Médecine :

  • euthanasie ou suicide assisté,

  • sédations diverses, partielles ou totale,

  • accepter de souffrir si la nature nous fait souffrir... et que l'on veut à tout prix prolonger sa vie, quel que soit notre état de santé...

LETTRE OUVERTE AUX DÉPUTÉS ET SÉNATEURS le 1er février 2024

Avec un président actuel qui attend... quoi ? , qui demande l'avis des religieux que l'on sait opposés par principe,

dans une France majoritairement sans religion ,

dans une République laïque où la religion ne doit décider de rien sauf en privé,

on compte sur votre humanité.

Il est impératif de changer la loi de santé pour permettre à tous ceux qui le désirent de décider de leur fin de vie, selon leur philosophie de vie personnelle.

UNE MORT DOUCE POUR LES RICHES, à l'étranger ou en France mais en cachette...

UNE MORT ATROCE POUR LES PAUVRES ? Mort rejetée à l'hôpital quand tous ou presque préfèrent mourir chez eux...

CELA N'EST PAS DIGNE DE NOTRE RÉPUBLIQUE !

Je veux que la loi de santé change pour permettre le RESPECT de tous les choix de fin de vie,

y compris quand cette demande est celle d'une mort douce un peu accélérée par le médecin pour limiter les souffrances de la fin de la vie, sans attendre les derniers moments, qu'elle soit obtenue par sédation terminale rapide, ou par un acte volontaire programmé décidé par le patient et accepté par le médecin : euthanasie ou suicide assisté , comme en Belgique.

Le titre seul de la loi actuelle « Loi relative aux droits des malades et à la fin de vie... » 2016 est discriminant pour les personnes en fin de vie, traitées autrement que les autres dans leurs droits.

Pourquoi perdre ses droits alors qu'on est en fin de vie ?

D'ailleurs quand la fin de la vie commence-t-elle? Nul ne le sait vraiment.

LE MÉDECIN DOIT ÊTRE UN CONSEILLER EN SOINS ET TRAITEMENTS.

IL N'A PAS À DÉCIDER À LA PLACE DU PATIENT.

Son premier devoir est de soulager les souffrances de la personne : douleurs physiques et souffrances morales trop souvent négligées, les guérisons n'étant pas toutes possibles, loin de là.

Donc de connaître les soins palliatifs non réservés à des spécialistes : l'obligation date de la circulaire Laroque 1986 !!!... pourquoi n'a-t-elle jamais été appliquée ?

Son rôle n'est pas d'empêcher les gens de mourir pour leur laisser un reste de vie épouvantable pour eux.

Le patient dispose de son propre corps et accepte ou refuse ce qu'on lui propose.

La loi l'acte depuis les lois Kouchner, 20 ans déjà.

Mais pour les personnes en fin de vie, particulièrement pour les personnes âgées, on considère trop souvent qu'elles sont devenues incapables alors qu'elles ne sont pas sous tutelle, et qu'elles sont encore aptes à décider pour elles mêmes alors qu'elles ont pris la peine d'écrire au préalable leurs directives anticipées.

POURQUOI CE MANQUE DE RESPECT QUI PORTE ATTEINTE À LEUR DIGNITÉ?

Notre médecine officielle a décidé que prolonger la vie était toujours la meilleure des actions, mais

NON. LA MORT EST PARFOIS UNE DÉLIVRANCE.

A CHACUN D'EXPRIMER SON CHOIX DANS LES DIRECTIVES ANTICIPÉES NÉCESSAIRES.

LES DIRECTIVES ANTICIPÉES que chacun.e devrait écrire dès 18 ans sont faites pour exprimer les souhaits de chacun.e en fin de vie.

Elles devraient être opposables en Justice. Ce n'est pas le cas actuellement.

Puisque : le médecin n'est pas tenu même de les lire ! en urgence et si le médecin les considère inappropriées (aucun critère n'est donné dans la loi, laissé à l'appréciation de l'équipe médicale dirigée par le médecin, qui n'a rien d'un collège en justice),

Et on nous refuse d'exprimer la demande de mort volontaire assistée médicalement que nous voulons, même si nous en sommes au stade entre vie et mort, parce qu'elle n'est pas encore légale !!!

Nous n'avons que le droit de demander une sédation terminale alors que nous savons qu'elle n'est autorisée que trop tard, les derniers jours d'agonie, et que de plus certains la font durer trop longtemps (plus de 36h) donc qu'elle ne peut pas nous convenir...

Vous avez refusé toute réanimation ? Tant pis pour vous, on vous réanime d'abord et on regarde vos directives après...

Vos directives ne plaisent pas au médecin hospitalier qui vous récupère et ne vous a jamais vu auparavant ?

Tant pis pour vous.

S'il trouve (avec son équipe qui n'a rien de collégial malgré le vocabulaire de la loi) qu'elles sont « inappropriées » il peut ne pas en tenir compte... Aucune précision sur les critères de « inapproprié » …

Il a juste l'obligation de faire un rapport sur son refus.

Et ensuite ? Débrouillez vous pour trouver un médecin d'un autre avis...

Depuis 2005 que la loi les a instituées,

nul n'a songé à éduquer les médecins, soignants et patients pour qu'ils réfléchissent à leur mort et écrivent clairement LEURS DIRECTIVES ANTICIPEES.

Pourquoi ?

On constate que encore maintenant peu les ont écrites de façon personnelle, médecins et soignants inclus !

Peut-être aussi parce qu'on pense que çà ne sert à rien, puisqu'on peut passer outre ?

 

LA PERSONNE DE CONFIANCE NOMMÉE complète ces directives.

Pourquoi n'a-t-elle pas accès au dossier médical ? Pourquoi n'est-elle pas reconnue comme mandant du patient lorsqu'il ne peut plus s'exprimer ?

LE MÉDECIN A GARDÉ TOUS LES POUVOIRS SUR NOS VIES.

Scandaleux !

Les Français expriment, sondage après sondage, depuis plus de 20 ans, leur souhait d’une évolution de la loi pour une autorisation médicale de répondre aux demandes d'euthanasie en fin de vie.

La même demande s’est dégagée des conférences citoyennes organisées sur ce thème par le Comité consultatif national d’éthique, comme la loi de 2011 sur la bioéthique l’y obligeait.

Une large majorité de ses participants s’est prononcée, tant en 2013 qu’en 2018, pour l’ouverture du suicide assisté ou pour qu’un tiers puisse directement aider à mourir la personne qui le demande.

Ces voix ont été étouffées sous le concert conservateur des institutions également consultées : Académie de médecine, Ordre des médecins, très rétrograde, Société d'accompagnement aux soins palliatifs, très catholique et autres.

Les religions et particulièrement le Pape sont bizarrement convoqués par le président de notre République laïque non confessionnelle, sans Concordat, où depuis la loi de 1905 nul argent de l'état ne devrait revenir aux religions diverses... ce qui est dévié depuis trop longtemps...

51 % de la population de 18 à 59 ans en France métropolitaine déclare ne pas avoir de religion.

29 % de la population se déclare catholique

10% se déclare musulmans

9% pour les autres chrétiens divers

seuls 8 % des catholiques fréquentent régulièrement un lieu de culte,

contre un peu plus de 20 % des autres chrétiens, des musulmans et des bouddhistes, et 34 % des juifs

Notre société laïque républicaine est multiculturelle et des religions diverses coexistent avec athéisme ou agnosticisme dominants .

Emmanuel Macron a évoqué le fait de changer la loi pour respecter la diversité de notre République.

Qu'attend-il?

Le détail de la loi est fait par les parlementaires et les sénateurs qui peuvent s'inspirer des réussites hollandaises, belges, luxembourgeoises, canadiennes et autres (Portugal, Espagne) .

Tant qu'à faire de légiférer, appuyons nous sur les expériences de nos voisins.

L’enjeu, si le choix est d’écouter les Français, tous les Français, est celui ci :

  • offrir une possibilité apaisée de mourir plus vite et en douceur à ceux et celles qui le réclament

  • protéger la liberté de tous ceux qui veulent vivre jusqu’au dernier instant possible malgré leurs souffrances plus ou moins soulagées par des sédations partielles ou totales.

 

Dans les états qui ont libéralisé la mort douce et rapide depuis 10 ou 20 ans, le maximum de morts volontaires apaisées est aux Pays Bas avec 4,5 % des mourants, où la loi existe depuis 30 ans, il est de 2,4% en Belgique avec une loi vieille de 20 ans. Pas de raz de marée de demandes.

L 'être humain s'accroche a la vie, même avec des souffrances importantes, physiques et morales.

TOUS VIVENT MIEUX LEUR FIN DE VIE EN SACHANT QU'À TOUT MOMENT, ILS PEUVENT DIRE STOP ET Y ÊTRE AIDÉS EN DOUCEUR.

Le tabou de la mort très récent a disparu. On en parle, on la prépare.

La peur de ne pas être écouté, entendu, a disparu.

En France, depuis la Révolution 1789, le suicide n’est plus réprimé, rendant effective la liberté de mourir.

Oui mais comment ? L'accès aux médicaments adéquats à une mort douce et rapide est interdit, même aux médecins !

Alors que reste-t-il ? Les bricolages de mélanges de médicaments, les poisons naturels, la corde et le fusil, le train et la route... les falaises et les étages... les ponts... l'overdose de drogue, tous aussi terribles les uns que les autres.

Faut-il donc terminer sa vie dans l'horreur d'une mort violente alors qu'on sait qu'une mort douce est possible ?

Faut-il se suicider en solitaire quand on aime à être entouré par ceux qu'on aime au dernier moment ?

Est-ce humaniste d'obliger au suicide violent et prématuré celui qui ne voit pas d'autre solution à son mal ?

Et il arrive que le malade soit incapable de se suicider. Alors que la médecine ne peut plus rien pour lui.

IL FAUT QUE CELA CESSE. IL FAUT QUE LE POUVOIR TOUT PUISSANT DES MÉDECINS SUR NOS VIES ET NOTRE MORT DONNÉ PAR DE VIEILLES LOIS CESSE.

MA VIE, MON CORPS M'APPARTIENT, MA MORT AUSSI .

La médecine travaille-t-elle au confort des soignants ou à celui des patients ?

On peut parfois se poser la question... ... quand on entend les gens de la SFAP et leurs sympathisants , association très privée « société d'accompagnement aux soins palliatifs » , tous issus d'idéologies pro-vie, se plaindre par avance des affres dans lesquelles leurs soignants se retrouveraient en cas de loi permettant l'euthanasie.

On plaint les soignants mais pas les patients qui souffrent avant de mourir ?

Aucun risque, partout les soignants qui refusent de participer à ces actes le peuvent.

On n'obligera pas un médecin à pratiquer un acte contraire à son idéologie.

Ne pas oublier que la maladie, le handicap, la mort touche tout le monde, soignants inclus.

La mort est naturelle et nous touchera tous un jour ou l'autre.

Mort subite sans souffrances rare ou mort précédée d'une longue voire très longue agonie, c'est la loi du hasard.

On a vu un certain nombre d'opposants à une loi plus libérale aller mourir en Suisse ou en Belgique comme ils le souhaitaient.

Est-ce normal ? Eux étaient assez riches pour çà, et les autres ?

Devant leurs souffrances ils ont changé d'avis et préféré une mort rapide et douce aux horreurs de l'agonie.

On les comprend...

mais pourquoi être contraint de payer très cher et de s'exiler pour avoir une mort douce et apaisée ?

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